
Ce n’est pas grand chose, mais si j’arrivais au moins à convaincre une personne d’acheter un des deux livres dont je vais parler en quelques mots, j’aurais gagné ma journée.. du moins, la nuit durant laquelle j’écris ce post.
Sigolène et Caroline écrivent. Et pour vous parler d’autre chose que de leur production dont j’ai pu en lire quelques extraits, je voudrais juste mettre quelques lignes ici pour elles. Pour celles et ceux qui se disent qu’ils les connaissent à travers moi, vous avez pu les voir dans « M’en fous la mort » que nous avons joué au Théo Théâtre en 2007.
Sigolène, c’est Peter Pan qu’on aurait mixé avec Le Kid de Chaplin. Rien que pour ça, elle est adorable. Elle vous regarde en se planquant derrière ses cheveux en bataille, sa bouche pleine de dents passe son temps à s’ouvrir dans des sourires à chaque fois que vous lui racontez une histoire. Sigolène, c’est « il était une fois… ». Je lui en écrirais des histoires tant elle m’en inspire et j’en ferais la fée sur le berceau de mes gosses, si j’en avais bien sûr.
Et elle écrit donc, et bien, et foutrement bien, et terriblement bien. Et elle sort chez Plon et ça calme. Je n’y suis pour rien du tout, mais à chaque fois que je vois son nom sur le livre, j’éprouve une jolie fierté d’être ami avec cette « jolie môme qui s’promène toute nue sous son pull qu’est maboule… » De plus, il y a quelques mois, éprouvant des difficultés devant la reprise des hostilités qui pour redescendre à la mine, elle m’a redonné des notes d’espoirs, de confiance. Pour ça, merci.
Pour en savoir plus sur le livre…
http://www.plon.fr/ficheLivre.php?livre=9782259214469
Pour Caroline, c’est ici.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=34634
Caroline, c’est une longue histoire d’amitié, teintée de respect, de beaucoup d’amour et d’écoutes mutuelles. Je l’ai découverte dans un petit théâtre où elle jouait une de mes pièces. Le coup de foudre fut total. On ne s’est jamais quitté, montant deux projets de pièce ensemble, en travaillant aussi sur ses premières compositions de slam.
Caroline, c’est une bombe. Dans tous les sens du terme. Et putain qu’elle dépote, une énergie incomparable et, pardon pour les autres, la meilleure comédienne avec qui j’ai pu travaillée. Pourtant, avec les 1001 Scènes, j’ai bossé avec des très bonnes comédiennes. Caroline a simplement toujours eu une espèce de lâché prise qui lui a permis de tenter un peu tout. La mettre en scène, c’est dire « non » pendant des heures. Quel bonheur d’avoir une nana qui ne fait que proposer.
Sur « Des espoirs en bandoulière », on s’est retrouvé à jouer tous les deux, le comédien nous ayant bravement lâché à un mois de la représentation, et l’autre fille qui jouait trouvait plus intéressant d’interpréter un one woman dans son coin. Qu’importe, à chaque fois que je lui prenais la main, je savais que je n’étais pas seul sur scène.
Et elle aussi écrit… Son univers est peuplé d’amour et d’amertume. L’énergie, l’abandon de soi, l’intensité, le foutoir, la force, Caroline ne manie que cela et entraîne tout le monde dans petite tête très habitée.
Alors lisez-les. Non seulement vous découvrirez deux écritures singulières mais en plus vous serez en très bonne compagnie.
Pour terminer, je repense à Sigo qui l’autre jour me remerciait, car elle avait rencontré Caroline par mon intermédiaire et ces deux-là sont devenues indécollables. Alors là, oui, pour le coup, je peux être fier.

On le voit pas sur la photo, mais je portais ces deux nanas sur mes bras… l’insoutenable légèreté de l’amitié.
Merci d’avoir saisi encore ça, Emilie.